
William Makis, radiologue et oncologue canadien (Alberta), a perdu sa licence médicale en 2019 pour un conflit avec des confrères (non pour une faute professionnelle envers des patients).
À l’été 2024, il commence à proposer à des patients cancéreux des protocoles associant fenbendazole (à hauteur de 1000 mg/jour) et ivermectine (1 mg/kg/jour), en complément des traitements conventionnels.
Il publie depuis des centaines de témoignages de patients décrivant des régressions de divers cancers (sein, prostate, poumon, etc.), ainsi que des cas sur des animaux. Ces récits, nombreux et variés, semblent authentiques.
Makis communique principalement via X et Substack. De nombreux faux comptes (Facebook, X) ont été créés, signe malheureux de son influence croissante.
En décembre 2025, il célèbre 500 jours d’activité et affirme avoir aidé plus de 7 500 patients dans le monde.
Sa notoriété a explosé début 2025 après que Mel Gibson ait évoqué sur le podcast de Joe Rogan (12M d’écoutes) des amis traités avec ces protocoles. Makis a confirmé y avoir contribué.
En mai 2025, il co-publie une étude présentant trois cas traités au fenbendazole.
Sur les réseaux, Makis adopte un ton combatif et provocateur, critiquant ouvertement les autorités médicales, Big Pharma et les « turbo-cancers ». Cette stratégie agressive semble porter ses fruits : il compte 611 000 abonnés sur X.
Son influence s’étend : il a rencontré le surgeon general de Floride, et l’État a annoncé un financement de 60 millions de dollars pour la recherche sur l’ivermectine et le cancer.
Makis popularise ainsi le repositionnement de médicaments contre le cancer. La masse croissante de patients et de témoignages crée une dynamique vertueuse, exerçant une pression pour des essais cliniques à grande échelle et attirant l’attention de nouveaux médecins et scientifiques.
Source d’information originale Écrit par Christophe Dubuit dans
Non classé 12 décembre 2025